Au milieu du 19e siècle, le peintre Courbet grogne. L’art de son époque est pour les bourgeois : de belles images bien lisses. Il va révolutionner tout ça avec son nouveau courant : le réalisme.
Au programme, montrer la réalité sans maquillage. Et cela commence par les personnages : pas question d’essayer de les rendre plus beaux qu’ils ne le sont !

1849-1850, huile sur toile, 315,45 x 668 cm, Musée d’Orsay, Paris
C’est ambitieux. Mais comme Le Gray combinant deux négatifs, Courbet réinvente un enterrement en faisant poser chaque personnage dans son atelier. On est loin de l’image exacte de la réalité !
Au même moment, d’autres artistes cherchent dans la même direction. Rosa Bonheur, par exemple, avec ses vues du travail des champs.

1849, huile sur toile, 133 x 260 cm, Musée d’Orsay, Paris. Photo : Thesupermat, CC BY-SA 4.0

Le peintre Courbet, en peignant des personnages sans les idéaliser, initie le courant du réalisme.